Page 6 - Rapport d'activités 2014

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AAHJ – Rapport d’Activité 2014
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II)
Poursuite du développement et extension du CHRS
Il nous faut insister sur le fait qu’à l’HCE il s’est agi aussi, simultanément, de mettre en
place dans ce nouvel environnement une organisation efficiente, notamment en ce qui concerne
la gestion par une même équipe de 25 places de Stabilisation et 10 d’Urgence, et de développer
un nouveau service : Repaire, dont « Sam » se fait l’écho ci-dessus.
La plupart des services de l’association a dû également adapter son fonctionnement en ce
qui concerne le paiement de leur participation par les personnes accueillies, les services
administratifs ne pouvant plus assurer cette tâche en raison d’une interdiction d’accueil du public
dans leurs nouveaux locaux.
Par ailleurs, des missions supplémentaires vont être dévolues ou s’imposer de fait à l’équipe du
« LOFT » : domiciliation, insertion professionnelle, accès à des cours de français et à des
activités périscolaires…
A l’automne 2013, les services de l’état ont lancé un appel à projets pour la création de
50 places d’urgence spécifique, dont 20 pour un public « repéré » (voir ci-dessous). Après
discussion, compte tenu de la situation sur le plan immobilier de l’association à ce moment-là,
l’AAHJ a pris la décision d’y répondre et validé en Conseil d’Administration le projet présenté
par la direction, comme sa dénomination. Accueillir ce public particulier dans le cadre d’un
hébergement ouvert 24h/24 suppose une nouvelle modification de l’organisation prévue jusque-
là dans le cadre de la réintégration imminente de l’HCE. L’AAHJ proposera le passage en diffus
des 20 places du Dispositif Transitoire qu’elle comptait y accueillir pour pouvoir y substituer
celles de ce nouveau dispositif.
Non seulement il s’agit d’une nouvelle réorganisation, à quelques semaines des
déménagements, qui conduit à rechercher les logements pour pouvoir accueillir les 20 places du
Dispositif Transitoire passant en diffus ainsi qu’à redéfinir et mettre en place l’affectation des
personnels qui auront à prendre en charge ces deux dispositifs, mais elle va susciter, quelques
mois plus tard, un malentendu que nous ne pouvons que déplorer avec les services de l’état quant
au financement du dispositif Repaire, considéré comme trop élevé. Plusieurs entretiens vont
s’avérer nécessaires pour résoudre cette difficulté, liée à la redistribution des financements
qu’implique le projet présenté par l’AAHJ, que nous pensions avoir clairement présenté.